Par Fabrice Hamon
Le "reste à vivre" est le reste de vos revenus après avoir payé la mensualité de votre prêt immobilier : votre revenu disponible pour vos autres dépenses.
Vous connaissez l’expression « manger des pâtes jusqu’à la fin du mois », laquelle exprime assez bien la problématique du « reste à vivre ».
Elle fait référence aux fins de mois difficiles, quand on a déjà mangé tout notre budget. Nous nous contraignons alors à des repas moins chers, chez soi, en attendant la prochaine rentrée d’argent, avant de revivre la même situation à la fin du mois suivant.
Ces contraintes budgétaires s’ajoutent aux crédits : ce qu’on rembourse et ce qu’on dépense. Ce qu’on rembourse ne doit pas nous empêcher de satisfaire à nos autres dépenses ; ce qu’on dépense ne doit pas nous empêcher de rembourser nos crédits.
« Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. » Sur tous les supports qui parlent « crédit », qu’il s’agisse d’un site internet, d’une affiche, d’une publicité radiophonique ou télévisée, vous entendrez ou lirez toujours cette mention, issue de l’article L 321-2 de la loi n°2001-1168 de la loi MURCEF, datée du 11 décembre 2001.
Cette loi vise à protéger les emprunteurs du surendettement. Elle vise surtout à défendre aux prêteurs de vous surendetter. Que votre conseiller soit un banquier ou un courtier en crédit immobilier, il devra s’assurer que vos crédits, vos charges et vos dépenses n’épuisent pas toutes vos ressources.
En résumé, qu’une fois votre mensualité de crédit immobilier remboursée, il vous restera suffisamment d’argent pour vivre.
Le reste à vivre correspond à ce qu’il vous reste pour vivre et pour réaliser vos projets ou vos loisirs.
Attention cependant à la définition dont il est question ici : le reste à vivre pris en compte pour l’obtention d’un crédit immobilier n’est pas tout à fait le même que le reste à vivre pris en compte par exemple pour la constitution d’une épargne de précaution.
Le premier est le reste à vivre du point de vue du prêteur, c’est-à-dire la différence entre votre revenu et la mensualité du prêt. Un crédit immobilier ne pouvant dépasser un taux d’endettement de 35%, votre reste à vivre sera égal à 65% de vos revenus. Un taux que vous pourrez cette fois dépasser naturellement ! En fixant un maximum pour l’endettement, le HCSF a donc fixé un minimum pour le reste à vivre.
Le second est le reste à vivre du point de vue de l’emprunteur, de l’épargnant ou du consommateur, c’est-à-dire la somme d’argent qui reste disponible après avoir déduit de leurs revenus toutes les dépenses essentielles : non seulement la mensualité d’un prêt mais aussi les factures de chauffage, d’eau ou d’électricité, aussi de communication ou encore les courses liées à l’alimentation, dont nous ne saurions nous priver en effet.
Le prêteur considèrera que votre reste à vivre est justement l’argent restant qui vous permet de couvrir tous ces frais en plus des termes du crédit. L’emprunteur considèrera plutôt que son reste à vivre est l’argent restant pour son épargne ou ses loisirs, une fois que la charge du crédit est remboursée et que tous ces frais seront couverts. La définition de l’emprunteur est plus étroite et donc plus sûre encore que la définition du prêteur.
Là où les deux points de vue se rejoignent, c’est que plus l’emprunteur aura de marge pour ses loisirs ou son épargne, plus le prêteur sera favorable à lui accorder un crédit. Cela se comprend aisément : les voyages, les week-ends, les restaurants ou l’argent mis de côté sont des sorties d’argent qui s’arbitrent ; l’alimentation, l’électricité ou le chauffage par exemple, sont des dépenses contraintes, qui ne s’arbitrent pas.
Vous pouvez naturellement les gérez en consommant moins tel ou tel produit, ou bien en changeant par exemple de fournisseur d’énergie en vue de factures moins élevées. Il n’en reste pas moins que ces dépenses sont indispensables à la vie courante, alors que vous pouvez vous passer d’un voyage.
Que signifie “avoir un bon reste à vivre” dans le cadre d’une demande de prêt immobilier ?
Avoir un bon reste à vivre signifie disposer d’une somme d’argent suffisante après avoir payé toutes les charges fixes mensuelles et les remboursements de dettes, permettant de vivre confortablement et de faire face aux dépenses courantes sans difficulté.
Cela implique que, même après avoir couvert des dépenses incontournables comme le loyer ou le remboursement d’un prêt immobilier, les factures d’énergie, les frais de transport, les assurances, et les autres charges régulières, il reste assez d’argent pour couvrir les besoins quotidiens, les loisirs, l’épargne et les imprévus.
Avoir un bon reste à vivre est un indicateur de santé financière. Cela montre qu’un individu ou un ménage a une gestion budgétaire équilibrée, avec des revenus suffisants pour non seulement répondre à ses obligations financières, mais aussi pour profiter d’un certain niveau de confort, épargner pour l’avenir, et être préparé pour des dépenses imprévues.
C’est un critère important pour les prêteurs lors de l’évaluation des demandes de prêt, car il reflète la capacité d’un emprunteur à absorber les coûts supplémentaires sans risquer le surendettement.
Quelle part de vos revenus prélèvent ces dernières dépenses ? Quelle part de vos revenus pouvez-vous allouer à vos loisirs ? Quelle part encore êtes-vous capable de conserver pour la placer sur un livret d’épargne ? Ou bien à l’inverse, de combien êtes-vous régulièrement à découvert à la fin du mois ? Ces questions que vous vous posez nécessairement, le banquier se les posera impérativement avant de vous prêter une grosse somme d’argent.
Autrement dit, autant un gros reste à vivre ne vous permettra pas de dépasser 35% de taux d’endettement, autant un petit reste à vivre peut vous empêcher d’y prétendre. Vous ne pourrez pas emprunter au-delà de ce taux d’effort mais vous pouvez être contraints d’emprunter en-deçà.
Depuis que les conditions de remboursement d’un prêt immobilier sont encadrées par le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière), votre future mensualité ne pourra pas dépasser 35% de vos revenus en effet, assurance comprise et tous crédits inclus. Donc la banque ne vous prêtera pas au-delà, en raison de cette limite de taux d’endettement.
Mais elle peut vous prêter en-deçà, cette fois en raison d’un reste à vivre qu’elle estime trop limité. Il n’est pas rare de voir des dossiers passer à condition qu’ils ne dépassent pas 30% de taux d’endettement, parce que le banquier a jugé que le budget restant à 35% de taux d’endettement serait insuffisant. Ou bien parce qu’il a détecté une trop forte consommation d’emprunts, ce qui lui fait craindre pour le remboursement de son propre prêt. Rappelons en effet que la norme des 35% d’endettement maximal ne limite que l’octroi des prêts immobiliers. Ce taux inclura les crédits à la consommation que vous aurez souscrits avant, pas ceux que vous souscrirez après.
De même, c’est vous qui pouvez décider de ne pas dépasser un taux d’endettement pourtant inférieur à celui autorisé par le HCSF, donc vous qui décidez d’un montant de mensualité maximum à ne pas dépasser, en raison d’un reste à vivre et d’un train de vie que vous souhaitez conserver. Cette fois c’est vous qui jugez que ce serait une trop lourde charge pour vous, ce pourquoi vous préférez acheter un bien plus petit par exemple, alors que vous pouviez acheter plus grand. Là encore, c’est votre propre idée du reste à vivre et pour mieux dire votre propre vie qui vous a déterminé.
Plus vous serez endetté, moins il vous restera pour vivre - moins il vous restera aussi pour emprunter. Du moins si la différence entre vos charges et vos revenus est trop serrée… Car vous pouvez tout aussi bien être très endetté et très à l’aise encore financièrement.
Avoir un bon reste à vivre, c’est donc conserver la capacité, malgré la mensualité de votre prêt immobilier, d’honorer tous vos autres engagements mais pas seulement. C’est là encore que le point de vue du prêteur rejoint le point de vue plus exigeant de l’emprunteur : pour le premier comme pour le second, un bon reste à vivre, c’est aussi conserver la capacité de se divertir et d’épargner.
Nous voyons que la notion de reste à vivre est variable. Autant le critère de l’endettement est arrêté à un taux fixe, autant le critère du reste à vivre est mouvant et sujet à analyse. Il y a ce que vous ne pouvez pas dépasser, ce que vous ne devez pas dépasser, ce que vous ne voulez pas dépassez. Il y a les critères du HCSF, les critères de la banque mais aussi vos propres critères : ce que vous souhaitez.
Suivant votre train de vie, quel montant de reste à vivre vous faut-il ? Mais également : quel montant de reste à vivre ou encore quelle capacité d’emprunt souhaitez-vous conserver pour de futurs projets ?
Nous voyons donc aussi que malgré les conditions du HCSF qui imposent autant un taux maximum d’endettement qu’un taux minimum de reste à vivre, le critère du reste à vivre n’a pas perdu de son influence pour décider d’octroyer ou non un prêt immobilier.
Plus votre reste à vivre sera large, plus vous vous attirerez les largesses des prêteurs.
La notion de “reste à vivre” est essentielle lorsqu’on parle de gestion des finances personnelles, surtout dans le contexte d’un prêt immobilier.
Un crédit immobilier a cette spécificité : il vous engage sur une longue durée. Vous devrez vivre longtemps avec ce prêt et c’est à partir de cette mensualité que vous allez devoir budgéter tout le reste.
Le reste à vivre, c’est l’argent qui vous reste chaque mois après avoir remboursé vos prêts. C’est cette somme d’argent qui vous permettra de couvrir les dépenses courantes ou les besoins essentiels de votre foyer.
Pour commencer, expliquons ce que sont les revenus, les crédits et les charges.
Il est crucial de noter que sont ignorées ici les dépenses variables telles que l’achat de vêtements, les produits d’hygiène, l’épargne ou les activités de loisirs.
Bien que le taux d’endettement maximum autorisé soit le même pour tout le monde, tout le monde n’aura donc pas le même reste à vivre pour autant. Votre mensualité et votre reste à vivre dépendront naturellement de vos revenus et de l’ensemble de vos crédits et charges. Une personne avec un revenu élevé aura un reste à vivre plus important pour le même montant de prêt qu’une personne avec un revenu plus modeste - sauf s’il dépense plus qu’il ne gagne. Pour une même mensualité, plus vos revenus sont confortables mais surtout nets de charges, plus votre reste à vivre sera conséquent et sécurisé.
Cependant, autant un reste à vivre plus confortable sera positif pour votre dossier, autant il ne permettra pas de justifier un taux d’endettement plus élevé…
Les banques utilisent le reste à vivre pour évaluer combien vous pouvez emprunter sans risquer de vous mettre dans une situation financière délicate. Pour s’assurer aussi que vous pourrez la rembourser.
Elles calculent ce montant pour déterminer votre capacité d’emprunt, en d’autres termes le montant maximum que vous pouvez emprunter ou pour mieux dire, le maximum que vous pourrez sereinement rembourser. Pour ce faire, elles useront de deux modes de calcul.
Le premier mode de calcul est le plus simple : il suffit de soustraire de votre revenu net mensuel la mensualité du prêt immobilier.
Revenu - Mensualité
= Reste à vivre
Si vous gagnez 3000 € par mois et remboursez 1000 € par mois, votre reste à vivre est de 2000 €.
Ces 2000 €, les banques vont les soumettre à plusieurs autres critères liés à votre achat immobilier. Ce que nous pourrions appeler les “faux frais” d’un achat immobilier. Par exemple, la localisation du bien immobilier que vous achetez aura un impact sur votre reste à vivre, le coût de la vie étant plus ou moins élevé suivant l’endroit que vous habiterez. Cependant, si vous habitez en campagne où la vie est moins chère mais que vous travaillez en ville à plus de 50 kilomètres, la distance entre votre domicile et votre lieu de travail peut vous coûter finalement très cher.
Ces 2000 €, les banques vont aussi les soumettre au critère de la composition de votre foyer. D’évidence, votre reste à vivre sera plus ou moins suffisant selon que vous êtes célibataire ou en couple, selon que vous avez un ou trois enfants. Sur ce point les banques pratiqueront des politiques d’évaluation différentes. Une banque jugera par exemple qu’il faut compter un reste à vivre d’au moins 800 € par adulte et d’au moins 400 € par enfant. Dans ce cas, un reste à vivre de 2000 € pour un couple avec deux enfants sera jugé trop tendu.
Le deuxième mode de calcul est plus complexe : il faut cette fois ajouter vos charges fixes à la mensualité du prêt immobilier avant de les soustraire de vos revenus.
Revenu - Charges - Mensualité
= Reste à vivre
Par exemple, si vous avez 2100 euros de revenus mensuels et 1150 euros de charges (prêt immo, autres crédits, abonnements, etc.), il vous reste 950 euros. Si nous exprimons ce montant en pourcentage, nous obtenons un reste à vivre égal à 45% de vos revenus. Vous voyez la différence avec le résultat du premier calcul, qui lui est toujours égal à 65% des revenus. Pour faire ce deuxième calcul, nous avons ajouté 20% de charges fixes dont vous ne pourrez pas faire l’économie.
Dans le premier calcul du reste à vivre, la seule charge prise en compte est la mensualité du prêt immobilier. Dans le second calcul, nous lui ajoutons d’autres dépenses incontournables. En revanche, dans les deux cas les revenus pris en compte sont les mêmes : salaire, allocations ou toute autre source de revenu régulier. De ce point de vue, un revenu dont il ne pourra pas être tenu compte pour calculer votre endettement pourra cependant être pris en compte pour calculer votre reste à vivre.
Ce deuxième mode de calcul du reste à vivre est un indicateur plus précis que le taux d’endettement pour évaluer votre capacité à emprunter car il prend en compte toutes vos dépenses. Il aide à savoir combien vous pouvez emprunter tout en pouvant couvrir vos dépenses essentielles. Il aide mieux aussi à savoir si vous pourrez faire face à des imprévus financiers, des frais occasionnés par un accident ou une panne de voiture par exemple.
Calculer un reste à vivre peut sembler complexe car il n’y a pas une seule formule applicable à tous. Et plus les revenus de l’emprunteur seront modestes, plus le deuxième mode de calcul sera utilisé.
Le reste à vivre est donc un critère clé, autant que le taux d’endettement, pour déterminer le montant que vous pourrez emprunter. Selon nous il est même le plus important des deux.
La notion de “saut de charge” dans le contexte d’une demande de prêt immobilier signifie la différence entre le montant actuel des dépenses de logement d’un emprunteur (par exemple le loyer) et le montant futur des remboursements mensuels du prêt immobilier envisagé.
Le “saut de charge” est l’augmentation des dépenses mensuelles que l’emprunteur devra supporter une fois le prêt immobilier accordé et qu’il commence à rembourser son crédit.
Par exemple, supposons que vous êtes actuellement locataire et que votre loyer est de 800 € par mois. Vous avez trouvé une maison et demandé un prêt immobilier. Votre future mensualité sera de 1200 €. Votre saut de charge serait donc de 400 € par mois (mensualité future - loyer actuel). La question que les banquiers se poseront en scrutant notamment vos relevés de compte est la suivante : au regard de son train de vie et de son reste à vivre, ce client peut-il assumer une charge supplémentaire de 400 € tous les mois ? Si vos comptes sont régulièrement négatifs, les banquiers douteront de votre capacité à dépenser plus pour votre logement tous les mois.
L’analyse du saut de charge permet donc aux banques et aux établissements de crédit d’évaluer la capacité de l’emprunteur à absorber l’augmentation de ses charges mensuelles sans compromettre sa stabilité financière. Un saut de charge important indique une hausse significative des dépenses mensuelles, ce qui peut affecter la capacité de l’emprunteur à faire face à ses obligations financières, surtout si ses revenus ne permettent pas de couvrir confortablement cette augmentation.
Les banques utilisent cette notion pour mesurer le risque associé à l’octroi du prêt. Si le saut de charge est jugé trop élevé, cela peut indiquer un risque accru de non-remboursement du prêt par l’emprunteur, en particulier en cas de changement de situation financière (perte d’emploi, imprévus, etc.). En revanche, un saut de charge raisonnable, que l’emprunteur peut facilement supporter grâce à ses revenus et son reste à vivre, peut favoriser l’approbation du prêt immobilier.
Dans le cadre d’une demande de prêt immobilier, l’analyse du saut de charge et celle du reste à vivre sont deux aspects complémentaires de l’évaluation de la capacité financière de l’emprunteur. Tandis que le saut de charge mesure l’augmentation des charges mensuelles dues au remboursement du prêt par rapport aux dépenses actuelles de logement, le reste à vivre désigne la somme d’argent restante après avoir payé toutes les charges mensuelles, y compris le nouveau remboursement de prêt.
En résumé, l’analyse du saut de charge évalue la viabilité d’une augmentation spécifique des charges liées au logement, tandis que l’analyse du reste à vivre offre une perspective plus large sur la santé financière globale de l’emprunteur après cette augmentation.
Ensemble, elles fournissent une évaluation complète de la capacité de l’emprunteur à supporter un prêt immobilier, aidant ainsi les prêteurs à prendre des décisions éclairées sur l’octroi de crédit.
Le “reste à vivre” se réfère à ce qui reste du budget total d’un foyer après avoir déduit les dépenses fixes, telles que celles liées à l’énergie, au logement et à l’alimentation.
L’inflation et le reste à vivre sont étroitement liés car l’inflation affecte directement le pouvoir d’achat des ménages. L’inflation correspond à la hausse générale et continue des prix des biens et services sur une période donnée, ce qui diminue la quantité de biens et services que les consommateurs peuvent acheter avec un montant fixe de revenus.
Quand l’inflation augmente, le coût de la vie augmente également. Cela signifie que pour les mêmes dépenses fixes (loyer, énergie, alimentation, etc.), les ménages devront dépenser plus. Par conséquent, si les revenus ne s’ajustent pas au même rythme que l’inflation, le reste à vivre, c’est-à-dire la somme d’argent disponible après avoir couvert les dépenses essentielles, diminuera. Les ménages auront moins d’argent pour épargner, investir ou dépenser pour des loisirs et des biens non essentiels.
En période d’inflation élevée, le pouvoir d’achat réduit impacte donc directement la capacité des ménages à maintenir leur niveau de vie. Si les revenus restent constants ou augmentent moins vite que l’inflation, les ménages peuvent se retrouver dans une situation financière plus serrée, réduisant leur reste à vivre et, par extension, leur qualité de vie.
Bonne nouvelle : le taux d’inflation baisse en France ! Ce qui signifie que notre capacité à épargner ou à dépenser pour des activités de loisirs pourrait être significativement augmentée dans les mois à venir.
Ce qui va augmenter avec la baisse de l’inflation, c’est notre “reste à vivre” !
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