Logements trop chauds : les bouilloires thermiques !

Par Fabrice Hamon le 23 août 2024

En été, les passoires thermiques se transforment en bouilloires thermiques ! 55% des français ont trop chaud dans leur logement : 26% de plus en 10 ans !

Bouilloire thermique : logement trop chaud l'été !

Froids l’hiver, chauds l’été : tel est le lot des logements mal isolés.

Les passoires thermique, les logements avec un mauvais DPE, laissent passer le froid l’hiver, laissent passer la chaleur l’été.

Dans le premier cas, la facture de chauffage sera plus salée, dans le second, ce sera la facture d’électricité, notamment pour faire tourner les ventilateurs - et les ampoules une fois les volets fermés ou les rideaux tirés pour se cacher de la lumière du soleil et refroidir le plus possible les pièces.

Aérer de temps en temps c’est sain, habiter aux quatre vents c’est coûteux ! L’été, les habitants de ces bouilloires vivent chez eux tels des nudistes à la recherche du moindre courant d’air : un filet qui se crée entre une porte d’entrée ouverte et une fenêtre entrebâillée…

Autrement dit : des logements habitables mais invivables !

Fondation Abbé Pierre : alerte aux bouilloires thermiques !

La Fondation Abbé Pierre dénonce une “nouvelle forme de mal-logement” : les bouilloires thermiques.

Un phénomène encore peu pris en compte par les pouvoirs publics : malgré son ampleur, l’adaptation des logements à la chaleur ne figure pas encore au cœur des politiques de rénovation énergétique, qui se concentrent sur l’hiver.

“Depuis 2013, donc depuis près de dix ans, il y a une hausse de 26% du nombre de personnes qui disaient avoir trop chaud dans leur logement.”

Hélène Denise

Fondation Abbé Pierre

Selon un rapport de la FAP rendu public le 21 août dernier, 55% des français déclarent avoir souffert d’un logement devenu soudain une étuve insupportable, à cause d’une température extérieure trop élevée, d’un soleil tapant sur les toits et sur les murs.

Aussi chaud dedans que dehors : leur logement ne les protège pas d’une chaleur trop forte. Jusqu’à 40 degrés dans une pièce sous pente : air sec irrespirable, en sueur à rien faire chez soi.

Le problème n’est pas du tout anodin : l’année dernière, la chaleur a causé 5000 décès en France, dont 1500 pendant les canicules ! Principalement les personnes âgées de plus de 75 ans.

Un bilan qui s’aggravera si les pouvoirs publics ne prennent pas des mesures rapidement puisque d’ici 2050, 1 Français sur 7 vivra dans une zone exposée à plus de 20 jours anormalement chauds chaque été…

Une situation d’autant plus alarmante que les plus touchés sont les ménages les plus précaires : près de 40% d’entre eux gagnent moins de 1 000 euros nets par mois. Les moins bien lotis sont aussi les moins bien logés ; occuper ces logements leur coûte plus cher alors qu’ils sont les plus modestes.

"Ce qu’on demande, poursuit Hélène Denise, c’est que la question d’adaptation soit prise en compte dans les politiques de rénovation, que la question de la chaleur soit également intégrée au diagnostic performance énergétique et puis intégrée aux critères de décence pour louer un logement.

La lutte contre les passoires thermiques se concentre surtout sur la réduction de notre consommation d’énergie, sur la décarbonation du mode de chauffage, sur le maintien d’une température minimale dans les logements pendant l’hiver, et pas assez pour s’adapter aux vagues de chaleur malheureusement.

Il faudrait dès aujourd’hui, en plus d’isoler et d’améliorer la ventilation des logements, mettre des volets, penser aux occultations solaires, installer des brasseurs d’air. Aussi peut-être repeindre certaines façades, certaines toitures avec une peinture plutôt claire, végétaliser de façon plus importante les rues, les cours d’immeuble, les jardins, les balcons."

Hélène Denise

Les logements mal isolés et mal ventilés, sans espaces extérieurs ni volets pour se protéger du soleil, se transforment en véritables “bouilloires thermiques” pendant les vagues de chaleur.

Ce phénomène touche particulièrement les personnes âgées, les jeunes et les ménages modestes, souvent locataires dans des quartiers populaires avec peu d’espaces verts et beaucoup de béton qui favorisent les îlots de chaleur.

La Fondation appelle donc l’État, les collectivités et les propriétaires à intégrer systématiquement l’adaptation à la chaleur dans les rénovations (isolation, protections solaires, ventilation, végétalisation…), à faire évoluer les critères de décence des logements et à instaurer un plan “grand chaud” pour protéger les plus vulnérables.

La Fondation Abbé Pierre avait déjà alerté les pouvoirs publics, dans un rapport publié en juin 2023, sur l’enjeu de santé publique des bouilloires thermiques : augmentation préoccupante des logements invivables pendant les canicules ; insuffisance des actions publiques pour y remédier malgré l’urgence sanitaire et sociale.

“C’est une vraie urgence : de plus en plus de personnes ont des problèmes de santé.”

Hélène Denise

Une précarité énergétique qui touche en premier lieu les ménages précaires, non sans rendre vulnérables des étudiants ou encore des expatriés qui privilégient les petites surface en location.

Canicule sous les toits de Paris !

Il fait plus chaud en ville, plus particulièrement à Paris.

En cause : le zinc des immeubles haussmanniens !

Le zinc est un matériau métallique qui emmagasine beaucoup de chaleur, pouvant monter jusqu’à 60 degrés ! Or un tiers du parc immobilier parisien est d’architecture haussmannienne…

En 2018, l’INSEE estimait à plus de 560.000 le nombre de résidences principales faisaient état d’un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé E, F ou G. Un problème qui se heurte en réalité à des freins d’ordre architecturaux plus que logistiques…

Paris ayant le statut de ville touristique, les habitants sont en effet confrontés à des enjeux de préservation du patrimoine architectural, les empêchant par exemple, dans de nombreux immeubles, d’installer des volets ou de peindre leurs murs en blanc pour réfléchir la lumière et la chaleur du soleil.

“La bâti haussmannien a une fragilité : ses toitures en tuiles de zinc qui ont été imaginées dans les années 1850. Une façon bon marché d’imiter les toitures en plomb des immeubles de standing de la capitale.”

Franck Lirzin

Paris face au changement climatique

Le zinc était un matériau léger, malléable, moderne et économique. Il se posait vite, épousait toutes les formes, ne pesait pas lourd sur les charpentes, lesquelles, pouvant être plus légères, pouvaient être moins coûteuses.

Mais le zinc est en soi un mauvais isolant : il repousse mal la chaleur quand il fait chaud, il retient mal la chaleur quand il fait froid.

Principales causes de la précarité énergétique en été

La précarité énergétique durant l’été est très sous-estimée.

Des logements mal adaptés à la chaleur, souvent occupés par des populations plus vulnérables, souffrant en outre d’un effet d’îlot de chaleur urbain.

Voici les principales causes de la précarité énergétique d’été selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre :

  • Beaucoup de logements sont mal isolés, peu ventilés et sans protection contre la chaleur comme des volets ou des espaces extérieurs ombragés. Ils se transforment en véritables “bouilloires thermiques” pendant les vagues de chaleur.
  • Les appartements sont trois fois plus souvent touchés par la surchauffe que les maisons individuelles.
  • Dans les villes, l’effet d’îlot de chaleur urbain amplifie les températures ressenties, avec parfois jusqu’à 10°C de différence avec les zones rurales.
  • Cela est dû au manque de végétation, aux matériaux qui stockent la chaleur la journée et la rediffusent la nuit, et à la forme urbaine dense qui bloque le vent.
  • Les ménages précaires urbains, les jeunes et les personnes âgées sont les plus touchés. Leurs conditions matérielles, économiques, sociales et sanitaires expliquent leur fragilité face à ce phénomène.
  • Le surpeuplement, le manque d’isolation et de ventilation, ne pas pouvoir partir en vacances l’été ou quitter son logement pendant les canicules aggravent leur situation.
  • La sensibilisation et la formation de la population aux bons gestes sont encore insuffisantes.

La combinaison de logements inadaptés, d’un effet d’îlot de chaleur en ville et de populations vulnérables, couplée à une prise en compte encore limitée du phénomène, explique l’importance de la précarité énergétique d’été aujourd’hui en France.

Comment baisser la température dans un logement ?

Voici les principales mesures “low-tech” proposées par la Fondation Abbé Pierre pour réduire la température dans les logements et lutter contre la précarité énergétique d’été :

Rénover les logements avec une architecture bioclimatique

  • Miser sur une architecture bioclimatique et low-tech qui autorégule la température intérieure tout en restant sobre en énergie.
  • Intégrer systématiquement l’adaptation à la chaleur dans les rénovations : isolation, protections solaires, ventilation naturelle, végétalisation…

Mettre en place un “plan volets”

  • Permettre à tous les ménages, en particulier les plus modestes, de s’équiper en volets extérieurs grâce à des aides financières.
  • Simplifier les règles des Architectes des Bâtiments de France qui s’opposent parfois à la pose de volets pour des raisons esthétiques.

La simple pose de protections solaires comme des volets peut faire baisser la température intérieure de 2 à 5°C.

Végétaliser les villes et les bâtiments

  • Végétaliser massivement les agglomérations et les logements, ce qui permettrait de gagner jusqu’à 10°C par endroit.
  • Lutter contre les îlots de chaleur urbains dans les quartiers populaires avec beaucoup de béton qui stocke la chaleur la journée et la rediffuse la nuit.

La Fondation appelle à repenser l’organisation des villes et du bâti avec ces solutions passives et peu énergivores, plutôt que de recourir massivement à la climatisation, coûteuse et polluante.

L’objectif est de rendre les logements naturellement plus frais l’été, en particulier pour les ménages précaires.

Végétaliser les toits des maisons et des immeubles

Comment la végétalisation des toits peut-elle aider à réduire la température intérieure des logements ?

Effet d’isolation thermique

  • Un toit végétalisé agit comme un tampon thermique. En été, il peut réduire significativement la température intérieure et celle de la toiture elle-même.
  • Un élément de toiture exposé au soleil peut atteindre 65°C, alors que le même élément recouvert de végétaux conserve une température comprise entre 15 et 20°C.
  • Les toitures végétales permettent une baisse médiane de la température intérieure de 2,3°C.

Protection contre le rayonnement solaire

  • La végétation crée de l’ombrage sur le toit pendant la journée, ce qui limite l’échauffement de la toiture et la transmission de chaleur vers l’intérieur.
  • Les plantes ne réfléchissent pas trop le rayonnement solaire et ne le stockent pas, contrairement à d’autres matériaux.

Rafraîchissement par évapotranspiration

  • L’évapotranspiration des plantes permet de rafraîchir l’air ambiant autour et au-dessus du bâtiment.
  • Ce phénomène participe au confort thermique intérieur en réduisant les apports de chaleur par le toit.

Réduction des îlots de chaleur urbains

  • À l’échelle d’un quartier ou d’une ville, les toitures végétalisées contribuent à réduire l’effet d’îlot de chaleur urbain.
  • Elles limitent l’accumulation et la réémission de chaleur par les surfaces minérales, ce qui abaisse la température ambiante en journée et la nuit.

En résumé, grâce à leurs propriétés isolantes, réfléchissantes, rafraîchissantes et à leur impact sur le microclimat urbain, les toitures végétales sont un levier efficace pour améliorer le confort thermique d’été dans les bâtiments, en complément d’autres solutions comme l’isolation et la ventilation naturelle.

Les végétaux les plus efficaces pour une toiture végétalisée

Voici les types de végétaux les plus efficaces pour une toiture végétalisée :

Les plantes grasses et succulentes

  • Les sédums (Sedum) sont les plantes les plus utilisées sur les toitures végétales extensives. Elles résistent bien aux conditions difficiles (froid, chaleur, sécheresse, vent, soleil) et limitent les pertes d’eau.
  • Exemples : Sedum acre, Sedum album, Sedum kamtschaticum, Sedum pulchellum
  • D’autres succulentes comme les joubarbes (Sempervivum) et les Delosperma sont aussi très adaptées aux toits végétalisés.

Les vivaces et couvre-sols

  • Certaines plantes vivaces et couvre-sols à faible développement sont bien adaptées aux toitures végétales semi-intensives ou intensives.
  • Exemples : Saxifraga granulata, Frankenia thymifolia, Vinca major, Rhodohypoxis, Carex.

Les arbustes et les arbres

Sur les toitures intensives avec un substrat profond, il est possible de planter des végétaux au système racinaire plus développé comme des arbustes et de petits arbres.

Les critères de sélection des plantes sont :

  • Résistance au froid, à la chaleur, à la sécheresse, au vent, au soleil
  • Tolérance aux maladies et aux insectes
  • Plantes de préférence indigènes et adaptées au climat local
  • Système racinaire et hauteur compatibles avec l’épaisseur du substrat

En résumé, les plantes grasses comme les sédums sont les plus efficaces et les plus utilisées, en particulier sur les toitures extensives. Sur les toitures intensives, la palette végétale peut être plus diversifiée avec des vivaces, des arbustes voire des arbres. Le choix doit se porter sur des espèces robustes et adaptées aux conditions locales.

Comment végétaliser un toit en pente ?

Il est tout à fait possible de végétaliser des toitures en pente, pas seulement des toits plats ou des toits terrasses.

Voici ce qu’il faut savoir :

Végétalisation de toitures inclinées

  • On peut réaliser une toiture végétale sur des toits avec une pente allant de 1 à 45 degrés.
  • La végétalisation peut s’intégrer aussi bien aux nouvelles constructions qu’aux rénovations de toitures existantes.
  • Cependant, la végétalisation d’un toit en forte pente diffère considérablement de celle d’un toit plat et doit tenir compte de contraintes spécifiques.

Défis techniques des toitures végétalisées en pente

  • Le principal défi est le risque accru d’érosion et de glissement du substrat et des végétaux en raison de la gravité.
  • Il faut donc mettre en place des dispositifs de retenue comme des barrières anti-érosion, des couches de drainage spécifiques et des substrats plus légers.
  • L’irrigation doit aussi être adaptée car l’eau a tendance à s’écouler plus vite sur une pente.

Avantages des toitures végétalisées en pente

  • Outre les bénéfices thermiques et environnementaux communs à tous les types de toitures végétales, celles en pente offrent un intérêt esthétique et paysager indéniable.
  • Elles permettent de végétaliser des surfaces jusque-là inutilisées et d’intégrer harmonieusement le bâti dans son environnement.

En résumé, s’il est vrai que les toitures plates ou terrasses sont les plus propices à la végétalisation, il est techniquement possible de végétaliser des toitures en pente jusqu’à 45°, moyennant quelques adaptations. Cela ouvre des perspectives intéressantes en termes d’esthétique et de valorisation de surfaces.

Contre la chaleur : peindre les toits en blanc !

Ppeindre les toitures en blanc serait-il une alternative efficace à la végétalisation des toits ?

Voici une comparaison entre les toits blancs et les toits végétalisés comme solutions pour réduire la température des bâtiments et lutter contre les îlots de chaleur urbains :

Avantages des toits blancs

  • Les toits blancs réfléchissent fortement les rayons du soleil grâce à leur albédo élevé, ce qui permet de réduire significativement la température en toiture (jusqu’à -40°C) et à l’intérieur du bâtiment (jusqu’à -6°C).
  • Ils permettent de réaliser des économies d’énergie importantes sur la climatisation, de l’ordre de 40%.
  • Leur mise en œuvre est simple et peu coûteuse : il suffit d’appliquer une peinture blanche réfléchissante sur le toit existant, sans modification de la structure.
  • Ils s’adaptent à tous les types de toitures (plates, en pente, en zinc, en tuiles, etc.) grâce à des peintures spécifiques.
  • Leur entretien est minimal, il faut juste veiller à garder le toit propre pour maintenir son pouvoir réfléchissant.

Avantages des toits végétalisés

Grâce à l’évapotranspiration des plantes, les toits végétalisés rafraîchissent l’air ambiant et réduisent l’effet d’îlot de chaleur urbain à l’échelle du quartier.

  • Ils apportent de nombreux bénéfices écologiques : production d’oxygène, recyclage des eaux de pluie, création d’habitats pour la biodiversité.
  • Ils offrent une meilleure isolation thermique du bâtiment en hiver comme en été.
  • Ils ont une durée de vie plus longue qu’un toit standard, de l’ordre de 40 ans.
  • Ils améliorent l’esthétique et la valeur immobilière du bâtiment.
  • Inconvénients des toits végétalisés par rapport aux toits blancs
  • Leur mise en œuvre est plus complexe et plus coûteuse (50 à 300€/m2) car elle nécessite l’ajout de plusieurs couches (étanchéité, substrat, végétaux).
  • Leur poids important (jusqu’à 4 fois plus qu’un toit standard) peut nécessiter un renforcement de la structure.
  • Ils requièrent un entretien régulier (au moins 2 fois par an) et l’installation d’un système d’arrosage, surtout avec les canicules plus fréquentes.
  • Leur efficacité pour réduire la température intérieure serait équivalente voire inférieure à celle d’un toit blanc réfléchissant selon certaines études.

En conclusion, si l’objectif principal est de rafraîchir le bâtiment de manière efficace et économique, la peinture blanche semble être la meilleure alternative à la végétalisation. Mais cette dernière apporte des bénéfices écologiques et esthétiques supplémentaires à considérer dans une approche plus globale.

Le choix dépendra donc du contexte, des priorités et des budgets de chaque projet.

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